Les maladies ont changé, leur traitement et la médecine aussi. La prise en charge des patients ne peut qu’avoir évolué. Si habituellement tout commence avec le médecin traitant, le parcours de soins d’un patient est souvent pluridisciplinaire, tant pour les spécialités que pour les réseaux de santé. D’où la nécessité pour les acteurs de la santé de travailler plus étroitement. La « coordination médicale » est cette transversalité des démarches de soins pour une prise en charge globale et efficiente du malade, pour un accès aux soins de qualité pour tous.
Organiser la coordination médicale pour plus d’efficacité
Renforcer la coordination médicale entre les acteurs de l’offre de soins est surtout fondamental pour les situations complexes, nécessitant l’intervention d’une équipe pluridisciplinaire, à la fois sur les aspects purement médicaux et également sur les aspects médico-sociaux. L’objectif est autant de pouvoir mieux orienter les patients que d’optimiser leur parcours de soins.
C’est le cas pour les maladies chroniques par exemple, comme le diabète où le médecin traitant est au cœur du dispositif et fait appel à d’autres spécialités en cas de nécessité. C’est aussi le cas pour des pathologies lourdes et également pour la prise en charge des patients âgés.
En effet, un plan personnalisé de santé permet de mieux répondre aux besoins de la personne en perte d’autonomie, le Paerpa. Lorsque les personnes sont en situation de fragilité ou parce qu’elles sont atteintes de plusieurs maladies, une véritable parcours de soins se met en place. Cela facilite la coopération entre professionnels de santé mais aussi avec les acteurs sociaux, médico-sociaux qui interviennent tous pour maintenir ou améliorer le quotidien du patient.
Un parcours de soins coordonné
L’objectif vertueux de la coordination médicale, et donc des parcours de soins des patients, est de pouvoir dispenser les bons soins, par les bons professionnels de santé et les bonnes structures, au bon moment et au meilleur coût.
La Haute Autorité de Santé définit ainsi le parcours de soins des patients : « le juste enchainement et au bon moment des différentes compétences professionnelles liées directement ou indirectement aux soins : consultations, actes techniques ou biologiques, traitements médicamenteux et non médicamenteux, prise en charge des épisodes aigus, autres prises en charge (médico-sociales et sociales) ».
Placer le médecin traitant au centre du parcours de soins coordonnés répond à cet enjeu. Ce professionnel de santé référent et pilote permet d’éviter par exemple la iatrogénie médicamenteuse, surtout pour les personnes fragiles ou en perte d’autonomie.
Notre conseil : pour bénéficier des soins de qualité et du meilleur taux de remboursement, déclarer votre médecin traitant. Il vous permettra de bénéficier d’un suivi médical coordonné et d’une prévention personnalisée.