L’échographie : « un examen incontournable pour assurer le suivi de la grossesse »
Programmées au troisième, cinquième et septième mois, trois échographies rythment la grossesse.
L’essentiel
- Un suivi médical régulier pendant la grossesse est important.
- 3 échographies principales sont recommandées par l'Assurance Maladie : une à chaque trimestre de grossesse.
- Les échographies permettent de contrôler le développement du foetus, déceler des anomalies et aussi vérifier l'état de santé de la mère.
Elles sont vivement conseillées par les professionnels de santé et prises en charge par l’Assurance Maladie.
Pourquoi les échographies sont-elles importantes dans le suivi de la grossesse ?
Ce sont des examens essentiels à la surveillance des grossesses tout comme un suivi médical régulier. Les échographies sont sans risque pour le bébé.
Ces trois échographies obstétricales permettent de vérifier :
- la croissance du foetus,
- d’analyser la morphologie de l’enfant à venir,
- de dépister d’éventuelles anomalies et le cas échéant,
- d’orienter les femmes dans une maternité adaptée à la prise en charge néonatale.
La première échographie intervient au troisième mois. Le gynécologue ou sage-femme vérifie que la grossesse est intra-utérine et évolutive, qu’il y a un embryon et une activité cardiaque. Il mesure aussi la longueur cranio-caudale (LCC) pour déterminer la date de conception et pronostiquer celle de l’accouchement. Enfin, l’examen de la clarté nucale – cette zone sombre au niveau de la nuque du futur bébé – permet de dépister le risque d’anomalies chromosomiques comme la trisomie 21, et de proposer alors un diagnostic prénatal.
Chaque échographie donne lieu, par exemple, à des vérifications du rythme cardiaque, du placenta, du col de l’utérus, de certaines artères, quantité de liquide amniotique et des mesures précises du foetus : taille, développement, organes…
Quand peut-on voir le sexe du bébé ?
Si les parents en ont exprimé le souhait le connaître le sexe, l’échographiste pourra le révéler au cinquième mois lorsque tout va bien. Certains professionnels seront sûrs d’eux bien avant et pourrons faire une « estimation » plus tôt. Mais l’essentiel n’est pas là !
Cette deuxième échographie se concentre aussi sur une analyse morphologique complète et extrêmement détaillée du fœtus. On l’étudie de la tête aux pieds pour analyser chaque partie du corps, chaque organe, le cerveau, les reins, le cœur… A ce stade, à la 22e semaine d’aménorrhée, l’échographiste va donc évaluer la croissance du fœtus et sa vitalité.
À quoi sert la troisième échographie ?
Au septième mois, l’échographiste fait une analyse morphologique globale du fœtus. Il s’intéresse aussi au rythme cardiaque, à la quantité de liquide amniotique et à la vitalité fœtale en observant ses mouvements actifs. On vérifie de plus la position du bébé et celle du placenta. Un placenta recouvrant le col de l’utérus peut compliquer l’accouchement et exiger une césarienne. Généralement, le professionnel fait aussi une estimation du poids de naissance.
Ces échographies sont-elles obligatoires ?
Non, elles ne sont pas obligatoires. Mais il est vivement recommandé de les faire et de les faire toutes ! Certaines anomalies ne peuvent être détectées qu’en début de grossesse, d’autres seulement à la fin… Et ces trois examens sont pris en charge par l’Assurance Maladie : à 70 % pour les deux premières et à 100 % pour la dernière. D’autres échographies peuvent être prescrites en fonction du contexte médical : une échographie Doppler dans le cas d’un retard de croissance fœtal, une échographie de contrôle en cas d’hypertension par exemple. Elles pourront également être prises en charge.