Prévention des conduites à risque chez les étudiants
Les étudiants peuvent avoir des conduites à risque comme une consommation excessive d’alcool ou des rapports sexuels non protégés. Des aides existent et permettent de mieux contrôler ces comportements.
Comment vont les étudiants ? Selon l’enquête annuelle de la mutuelle étudiante Smerep, la grande majorité (84%) s’estime en bonne santé, mais ils ont des conduites à risque qui les mettent en danger. Des dispositifs existent pour venir en aide aux jeunes adultes.
Qu’appelle-t-on des conduites à risque ?
Dès l’adolescence, des troubles du comportement peuvent apparaître chez le jeune. Besoin de se sentir appartenir à un groupe selon des codes communs ou volonté d’exprimer une certaine autonomie, les raisons sont nombreuses. Mais elles conduisent toutes à des attitudes dangereuses comme une prise excessive d’alcool ou des rapports sexuels non protégés.
On considère qu’il y a conduite à risque lorsqu’il a danger pour une personne, que ce soit celle qui agit ou qui subit. L’intensité et la fréquence sont des éléments à prendre en compte pour évaluer la gravité de la situation. En effet, la prise de risque est un passage obligé pour un adolescent, un moyen d’entrer en contact avec ses parents ou ses amis. En vieillissant, le jeune adulte a une autre notion du danger et il s’agit le plus souvent d’une volonté de « faire baisser la tension ».
Évaluer pour mieux aider
Il n’est pas toujours simple pour les étudiants, comme pour leur entourage de mesurer la gravité des conduites à risque, les degrés de prise de risque et des conduites addictives. Des outils ont été mis en place pour faire un point sur le comportement du jeune avec un site internet mais aussi des actions du service de santé universitaire.
Le site ADDICT’PREV permet d’évaluer, à partir de quelques tests, son rapport avec sa qualité de vie, sa consommation d’alcool, de tabac et de cannabis.
Cette première évaluation permet une meilleure prise en charge en analysant les raisons de la conduite à risque.
Toutes les informations échangées sur le site restent confidentielles, et sont soumises au secret médical.
Des applis pour toutes les situations à risque
Le gouvernement a également développé une série d’applications pour smartphones qui peut aider les étudiants à tout moment, quel que soit leur problème.
Avec Santé.fr, il est possible de poser toutes les questions : je ne me suis pas protégé lors d’une relation avec un nouveau partenaire, que faire ? Il est 4h du matin et j’ai besoin d’une pharmacie ouverte, où se trouve la plus proche ?
Soft Me permet de mieux gérer la consommation d’alcool, Clope Out de diminuer celle du tabac. Il existe aussi TUP pour trouver un préservatif avec la géolocalisation et Pill’Oops pour bien suivre la prise de pilule sans oublier MSTRisk pour mieux connaître les différentes infections sexuellement transmissibles.