La chirurgie ambulatoire se définit comme un acte chirurgical pour lequel le patient entre et sort de l’établissement de santé le même jour. Il bénéficie des mêmes conditions opératoires que lors d’une chirurgie classique. Le protocole ambulatoire impose, en plus, d’informer correctement le patient et d’assurer une continuité de soins. Pour le patient, le bénéfice est total.
La chirurgie ambulatoire est encadrée par un ensemble de règles assurant la sécurité du patient, définies dans des protocoles. Ils intègrent l’évaluation préopératoire, l’acte chirurgical et le suivi du patient à domicile.
La chirurgie ambulatoire : un progrès pour tous
Avant l’acte, le patient doit être correctement informé, pour tout ce qui concerne les mesures à prendre avant l’opération et après son opération.
L’intervention se déroule au sein d’une UCA (unité de chirurgie ambulatoire) comprenant notamment, un médecin coordonnateur, un nombre minimum d’infirmiers ou encore un médecin-anesthésiste.
Christine Gautier, responsable du département Gestion du risque et des relations conventionnelles avec les professionnels de santé à la Cpam de Paris : « La chirurgie ambulatoire présente de nombreux avantages par rapport à la chirurgie traditionnelle ; elle illustre les progrès considérables de la prise en charge. À service médical égal, on évite l’hospitalisation et donc les infections nosocomiales. L’ambulatoire permet des actes moins invasifs et donc moins de soins de suite. Enfin, le confort d’un retour rapide à domicile favorise une rémission plus efficace ».
Le retour à domicile est très encadré
Après l’acte, le patient rentre chez lui forcément accompagné d’un proche. Mais le protocole ne s’arrête pas là : fournir une documentation et un numéro de téléphone d’urgence, assurer un appel le lendemain, intégrer le médecin traitant… autant d’obligations de l’ambulatoire.
En France, cette forme de soins est moins développée qu’ailleurs en Europe mais elle gagne du terrain : près de 40% des interventions chirurgicales sont faites en chirurgie ambulatoire contre plus de 50 % en Europe du Nord. Le nombre d’actes réalisés en ambulatoire progresse aussi. À Paris, à l’hôpital Saint-Joseph par exemple, un acte comme la prothèse de hanches, qui mobilisait il y a quelques années plusieurs jours d’hospitalisation, se fait désormais, sous certaines conditions, en ambulatoire.
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