Apéro d’été : éviter la forte consommation d’alcool
Attention à sa consommation d’alcool en été, les risques sont plus élevés et les effets aggravés.
L’essentiel
- La consommation d'alcool est dangeureuse pour la santé.
- L'alcool augmente les risques de déshydratation, de coup de chaleur, baisse la vigilance et les réflexes.
- Il est important de faire preuve d’une vigilance accrue en cas de forte chaleur et de consommation d'alcool.
La consommation d’alcool a tendance à augmenter en été et pendant les vacances. L’apéro est un rendez-vous incontournable de la belle saison. L’appel des terrasses, le petit verre après le travail, les pique-niques improvisés, les barbecues… Pourtant, les boissons alcoolisées sont loin d’hydrater l’organisme : elles demeurent dangereuses pour la santé, surtout lorsqu’elles sont consommées avec excès.
La consommation d’alcool, dangereuse à court et à long terme
L’alcool, souvent relié à des notions de plaisir et de socialisation, s’associe à la relaxation estivale. Sur le papier seulement, car les boissons alcoolisées sont loin de faire bon ménage avec la canicule. Un verre de bière ou de rosé bien frais peut sembler étancher la soif dans un premier temps, mais en réalité l’alcool augmente les risques de déshydratation et de coup de chaleur. Ces dangers s’ajoutent à la liste des autres effets néfastes de l’alcool sur la santé.
Tant que le foie n’a pas totalement éliminé l’alcool, celui-ci reste dans l’organisme dont il perturbe le fonctionnement. À court terme, cela se traduit par une diminution des réflexes et de la vigilance, voire par des conséquences plus graves comme des réactions violentes ou des accidents de la route. À plus long terme, une consommation excessive et régulière d’alcool est à l’origine de nombreuses pathologies :
- maladies cardio-vasculaires ;
- hypertension ;
- cirrhose du foie et cancers (bouche, gorge, intestin, œsophage, foie).
En France, 45 000 décès par an sont dus à l’alcool. L’alcool est aussi la deuxième cause de mortalité évitable, à condition d’adopter les bonnes pratiques et de connaître les limites à ne pas dépasser.
Une consommation d’alcool, toujours avec modération et selon son état de santé
Limiter les risques liés à l’alcool ne signifie pas forcément interdire totalement sa consommation, sauf pour certaines personnes comme les femmes enceintes, les enfants, les personnes atteintes de maladie chronique et toute personne qui doit conduire.
En cas d’hépatite virale, d’épilepsie ou d’autres pathologies comme la pancréatite, l’alcool agit comme un facteur aggravant et compromet les chances de guérison. Une recommandation également valable pour les personnes qui prennent des médicaments.
Il convient de connaître et de reconnaître les comportements excessifs. Pour une consommation d’alcool ponctuelle, la limite se situe à 4 unités d’alcool par occasion. Pour une consommation d’alcool plus régulière, il est conseillé de ne pas dépasser 2 unités d’alcool par jour chez les femmes et 3 chez les hommes. Une unité correspond à une quantité d’alcool standard contenue dans un verre de vin, un verre de bière ou une coupe de champagne.
Plus spécifiquement en été, il est conseillé de faire preuve d’une vigilance accrue en cas de forte chaleur :
- contacter les secours en cas de signes de déshydratation (crampes, maux de têtes, vertiges, malaise) ;
- privilégier l’eau et les jus de fruits pour s’hydrater ;
- réduire au maximum la consommation d’alcool.