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Prise en charge des médecines alternatives

Mis à jour le 28/04/2022 | 6 min de lecture

Quatre médecines alternatives sont reconnues en France, par des diplômes universitaires : l'homéopathie, l'ostéopathie, l'acupuncture et la mésothérapie. Une prise en charge est prévue pour certains actes et soins.

Acupuncture, ostéopathie, homéopathie et mésothérapie sont les médecines douces reconnues. Les professionnels de santé sont autorisés à préciser ces spécialités sur leur plaque de porte et leurs ordonnances. De plus en plus pratiquées par des médecins, et notamment à l’hôpital, certains traitements de ces spécialités peuvent donner droit à une prise en charge par l’Assurance Maladie, sous certaines conditions.

médecines alternatives acupuncture

Les médecines alternatives en bref

Les médecines douces peuvent aussi être appelées « médecines alternatives et complémentaires » (MAC) pour le Conseil national de l’Ordre des médecins, « médecines traditionnelles » ou « médecines complémentaires » selon l’OMS (organisation mondiale de la santé).

Contrairement aux soins conventionnels, leur efficacité n’est pas validée scientifiquement faute d’études suffisantes ; elles ne sont pas reconnues par des diplômes d’État, mais par des diplômes universitaires pour certaines.

Il existe quatre catégories de médecines alternatives :

  • les thérapies biologiques préconisant l’utilisation de produits naturels (phytothérapie…),
  • les thérapies manuelles basées sur des techniques de manipulation (ostéopathie…),
  • les approches corps-esprit (hypnose médicale, sophrologie…),
  • les systèmes complets comme l’homéopathie et l’acuponcture, qui s’appuient sur des principes théoriques spécifiques.

Aujourd’hui, parmi les plus de 400 médecines douces différentes recensées dans le monde, seules quatre d’entre elles sont officiellement reconnues en France par l’Ordre des médecins.

Médecines alternatives : bénéficier d’une prise en charge par l’Assurance Maladie

L’homéopathie, l’acupuncture, l’ostéopathie et la mésothérapie sont les quatre disciplines admises de manière officielle en tant que médecines alternatives complémentaires, et pouvant être mentionnées sur les plaques et ordonnances des professionnels de santé.

Certains actes de ces disciplines donnent lieu à une prise en charge par l’Assurance Maladie. Dans tous les cas, il faut consulter un médecin conventionné.

Les actes d’acupuncture sont remboursés à hauteur de 70 %, uniquement s’ils sont pratiqués par un médecin-acupuncteur conventionné.

Les traitements d’homéopathie sont quant à eux tous remboursés à 30 %.

Notre conseil : pour trouver un professionnel de santé conventionné qui pratique l’une de ces spécialités, consultez l’annuaire santé d’ameli. Vous pouvez par exemple choisir un acupuncteur ou un homéopathe (choix par profession). La fiche du professionnel de santé donne des informations sur son secteur conventionnel (secteur 1 ou 2) et sur les principaux actes qu’il pratique.

Les actes de mésothérapie ne sont pas remboursés, sauf s’ils sont pratiqués par un médecin conventionné, dans le cadre d’une prise en charge globale.

Notre conseil : renseignez-vous auprès du professionnel de santé avant de vous engager dans le traitement.

Certains professionnels de santé, médecins ou masseurs-kinésithérapeutes, pratiquent des actes d’ostéopathie en plus de leurs actes de professionnels de santé. Le décret n° 2007-435 du 25 mars 2007 définit les actes et les conditions d’exercice de l’ostéopathie. Les séances d’ostéopathie ne sont pas prises en charge par l’Assurance Maladie. Seuls les honoraires des masseurs-kinésithépeutes sont pris en charge.

Notre conseil : Renseignez-vous auprès du professionnel de santé avant de vous engager dans le traitement, et si nécessaire consultez également votre contrat de complémentaire santé (mutuelle). Car certaines complémentaires santé (mutuelles) prennent en charge des actes spécifiques des médecines alternatives.

es titres mentions autorisés sur les plaques et ordonnances par le Conseil de l'Ordre des médecins

En savoir + : les titres mentions autorisés sur les plaques et ordonnances par le Conseil de l’Ordre des médecins (PDF – 157,44 Ko)

Le saviez-vous ?

Le sport sur ordonnance

Le sport sur ordonnance, c’est la possibilité de pratiquer une activité physique dans le cadre d’un traitement  médical pour une affection de longue durée (ALD). Adopté grâce un décret de décembre 2016, ce principe repose sur les bienfaits du sport pour l’organisme et la santé. Ainsi, un médecin peut désormais prescrire une activité selon les symptômes observés et l’état de santé du patient : de la gymnastique pour soulager l’arthrose, par exemple.

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