Quand Croc’futé joue au Kin-Ball

Mis à jour le 21/12/2022 | 4 min de lecture

200 écoliers du 19è arrondissement au gymnase Hautpoul pour une manifestation Croc'futé sous le signe d'un sport collectif venu du Québec: le Kin-Ball

200 écoliers du 19è arrondissement au gymnase Hautpoul pour une manifestation Croc’futé sous le signe d’un sport collectif venu du Québec: le Kin-Ball
© juin 2013 – Cpam Paris – Gérard Schaeffer

Le 7 juin, la Cpam de Paris et son partenaire l’Union sportive de l’enseignement du premier degré de Paris (Usep) réunissaient, dans le cadre du programme « Croquez la vie mangez des fruits », 200 écoliers du 19e arrondissement autour d’une rencontre de Kin-Ball. Pendant que les enfants se passent la balle, les accompagnateurs partagent leurs impressions.

 Lionel, papa de Paul, six ans
« Mon fils nous a parlé du Kin-Ball et de Croc’futé au moment du repas, nous rappelant qu’il fallait manger cinq fruits et légumes par jour et faire du sport. A la maison nous avons le même discours autour de l’alimentation. Le sport ? Moi j’en fais, mon fils pas encore. Oui bien sûr, la pratique régulière d’une activité sportive me semble indispensable pour être en bonne santé plus tard. J’ai d’ailleurs accompagné mon fils pour savoir comment on jouait au Kin-Ball !»

Elodie, maman de trois enfants âgés respectivement de un, six et huit ans
«Croc’futé est un bon dispositif : il est important que les enfants développent très tôt de bons réflexes alimentaires et le goût de faire du sport. A la maison, manger un fruit le matin fait partie des habitudes. Mes enfants sont maintenant demandeurs, mais pour en arriver là, j’ai du batailler dur. Le sport aussi est inscrit dans notre programme familial : le mercredi, c’est taekwondo, sinon je marche beaucoup avec mes enfants pour leur donner envie de bouger.»

Natacha, maman de trois enfants dont des jumeaux âgés de six ans et demi,
« Mon fils m’a parlé du jeu avec le gros ballon, le Kin-Ball. Il avait hâte d’y jouer. Pour le moment il ne fait pas de sport, il va commencer en septembre. Je trouve que manger des fruits et des légumes et faire du sport, ça aide les enfants à bien grandir. J’essaie de donner aux miens de bonnes habitudes, moins de gâteaux et plus de fruits. Ce n’est pas toujours évident. »

Maude enseignante à l’école maternelle Eugénie Cotton et bientôt maman d’un deuxième enfant,
«Croc’futé, j’en parle surtout au printemps. Au cours de l’année, je travaille autour de thématiques comme le petit-déjeuner, le goûter. À l’occasion d’un anniversaire dans la classe, bien sûr le traditionnel gâteau est de mise mais il est accompagné d’autres aliments fruits, soupe, pizza avec légumes, selon la saison. Lorsque je questionne mes élèves sur leurs habitudes, je suis sidérée d’appendre que certains mangent des chips au goûter ! Il est donc important d’aborder l’équilibre alimentaire dès le plus jeune âge, en cela le dispositif Croc’futé est intéressant. En revanche, je pense que l’on pourrait aborder la thématique des fruits et légumes en moyenne section de maternelle et réserver les sucres et les graisses en grande section. Le Kin-Ball ? Je ne connaissais pas, mes élèves non plus. Nous sommes venus en curieux.»

Elisabeth, enseignante à l’école maternelle de la rue Fessart
« Cela  fait six ans que je suis le programme de Croc’futé dans le milieu scolaire. Avec son slogan « Croquez la vie, mangez des fruits ! » c’est un dispositif bien agréable. Les enfants semblent avoir envie de suivre les conseils donnés. Ils en parlent à leurs parents et cela peut avoir un impact sur la façon de composer leurs menus. Cette année, mes élèves avaient hâte de découvrir le Kin-Ball, une activité sportive que je ne connaissais pas non plus et qui semble remporter un franc succès.»